Les IONS, anions et cations, calcaire, etc…, chargés électriquement, responsables des incrustations et de l’agressivité de l’eau (selon son pH), de l’altération des dosages, de la conductibilité de l’eau, du « dopage » des analyses.
• Les CORPS ORGANIQUES (huiles, algues, détergents), créateurs d’opacité, d’odeurs, de goûts, qui peuvent obstruer des canalisations ou favoriser un développement microbien (nourriture des bactéries), colmater rapidement les microfiltres stérilisants.
• Les BACTERIES et MICRO-ORGANISMES, dont le milieu vivant est perpétuellement développé et renouvelé par contact avec les matières organiques, la chaleur, la lumière, les polluants atmosphériques, les parois ou par simple stagnation.
Ces micro-organismes aux dimensions comprises entre 0,4 et 8 microns, sont particulièrement gênants pour l’élaboration des semi-conducteurs, les micro-analyses, le dégazage de parois sous ultravide…
• Les COLLOIDES moléculaires ou MICELLES, composées d’une molécule ou d’un protide qui, émulsionnés dans l’eau, se repoussent (charge éléctrique de même signe) en créant des équilibres dynamiques dont l’amplitude de mouvement dépend de leur tension superficielle, de la présence d’électrolytes et bien entendu de la température.
Les colloïdes sont des glucides, métaux, oxydes, sels, métalloïdes,… d’une dimension pouvant n’être que de 0,05 microns (ce qui rend leur piégeage impossible par les moyens classiques de filtration à des débits et pressions raisonnables).